
Qu’est-ce que 2015 va apporter au monde de l’art? Alors que 2014 touche à sa fin, le magazine Private Art Investor parle avec 15 membres clés du monde de l’art afin de découvrir leurs prédictions et préoccupations pour la prochaine année.
Annabelle Gauberti, associée fondatrice et gérante de Crefovi, a été interviewée par Private Art Investor, afin de donner ses prédictions pour le monde de l’art en 2015.
Voici un extrait provenant de l’interview d’Annabelle et ci-dessous le lien vers l’article en entier publié sur le Private Art Investor.
‟Une tendance que je vois beaucoup, ces jours-ci, est que les entrepreneurs dans le domaine de l’art me contactent afin de lancer des sites internet art-tech, dans la même veine que The Art Stack, Articheck, Paddle8, Saatchi Art et Vastari.
Je conseille certains entrepreneurs qui veulent reproduire le succès des startups fashion/tech, telles que Gilt (site internet de ventes flash), Net-a-porter, my-wardrobe.com, etc.
Bien qu’il soit astucieux de se positionner sur ce segment art/tech, je prédis que ces entrepreneurs devront se rendre compte qu’ils doivent s’assurer que leurs sites internet et leur offre de services sont conformes avec différents types de règles, telles que les ‟Consumer Contracts (Information, Cancellation and Additional Charges) Regulations 2013” et les guides mis à jour de pratique sur les cookies du Information Commissioner Office.
Acheter des services ou produits d’art est une activité coûteuse et je pense que les juridictions seront beaucoup plus strictes avec ces sociétés art-tech, afin de s’assurer qu’elles sont bien en conformité avec les règles relatives à la protection des consommateurs et l’utilisation des cookies, qu’avec les sociétés de fashion-tech qui vendent des vêtements pour – disons – 30 livres sterling la pièce.
J’ai vraiment l’impression que mes clients et prospects, tous des entrepreneurs du secteur de l’art, n’ont pas vraiment compris ce qui est en jeu, ici, et sont parfois prêts à prendre des risques juridiques inconsidérés sans même comprendre ces risques et les éventuelles conséquences juridiques et judiciaires auxquelles ils s’exposent ainsi.
Par exemple, de nombreux entrepreneurs du secteur de l’art veulent s’affranchir avec l’obligation d’avoir des termes et conditions de vente bien définies et claires, sur leurs sites internet, sans réaliser que ceci est en totale infraction avec les ‟Consumer Contracts (Information, Cancellation and Additional Charges) Regulations 2013”.
Vous pouvez en lire plus sur ce point au paragraphe D (Applications pratiques des nouvelles règles de l’UE sur les contrats de consommation au secteur de l’art) dans mon article.
Je prédis, par conséquent, des cas de contentieux en augmentation concernant tous ces sites internet en 2015, parce que, pour dire les choses franchement, ils ne savent pas ce qu’ils font et ils ne tentent pas d’obtenir le conseil juridique préliminaire nécessaire pour remédier à ces violations”.
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